Homme très prisé dans les affaires et Manager de plusieurs entreprises, Éric Mandala évoque sa mère comme une de ses plus grandes inspirations dans le domaine du business. C’est d’elle qu’il dit avoir appris les bases essentiellement du monde des affaires.

« Il y a quelque chose que ma mère m’a appris dans les affaires quand on partait chercher du pain (pour vendre). C’était difficile pour moi et j’avais l’impression que Dieu ne m’aimait pas. On faisait presque 6 km à pied à 5 heures. Et pour que je ne me fatigue pas, elle était obligée de me raconter des histoires sur le chemin.  Elle me détaillait le business et me disait qu’il y a des moments où on peut connaitre des échecs. Mais si tu as l’idée que l’échec t’amène les germes de la réussite, ça te donne l’espoir d’essayer et d’essayer encore, tu deviendras grand ».

Il ne se retient donc pas de faire des éloges à sa mère qui lui a prodigué des conseils capitaux et qui l’animent encore aujourd’hui dans chacune de ses activités.

« Elle me disait à l’époque : « sache-le bien, le business, ce n’est pas l’argent que tu investis. Pour dire que tu fais du business, c’est quand tu vois le profit ». Donc pour moi, quand je fais du business sans profit, c’est comme ne rien faire. C’est pour ça que chaque dollar que je gagne au-delà de mon investissement me réjouit. C’est pour ça que je dis à tout le monde que là où tu gagnes un seul euro, avec plus d’efforts multipliés, tu peux en gagner deux »

En plus de sa mère, son père s’est lui aussi lancé dans les affaires. Une façon de dire que le commerce a été le moteur de la vie de toute sa famille. Il a appris les bases du commerce à travers les conseils de sa mère, mais s’est inspiré de son père en terme de faisabilité.

« Mon père est un grand businessman. Il nous a fait grandir avec l’argent du Business. Il était un grand commerçant. C’est parmi les premiers commerçants du Bandundu qui ont acheté des baleinières pour cheminer des marchandises à Kinshasa. Donc, avec tout qu’on est en train de développer, il est à l’intérieur de moi. Mais il faut dire que pour moi, l’orientation du business, c’était trop ma mère »

Propos recueillis par Willy AKONDA